Satan était un ange, Karine Giebel, ***

J'adore cet auteur. Je savais que son dernier roman avait franchement déçu beaucoup de ses lecteurs. Parce qu'il est moins trash et moins sordide, moins violent et plus doux.

D'autres lecteurs ont semblé apprécier ce changement de ton, cette ouverture chez un écrivain qui parle toujours d'enfermement.

Je me suis dit: "Allez, ne te ferme pas, essaie tu verras bien."

Alors oui c'est chouette cette nouvelle perspective. Ca donne un petit coup d'air frais. Il va à contre courant de ses autres romans. Ici il est question de fuite alors que les autres romans il était question de kidnapping, de prison. Je comprends que l'écrivain ait voulu chercher autre chose, de plus fin et plus subtil.

Mais... la mayonnaise n'a pas pris, je n'ai pas compris certains actes des personnages. Cette fuite en avant n'a ni queue ni tête. Certes, le roman est très sympa mais je me rends compte que deux semaines après l'avoir lu, j'ai oublié de laisser un message sur le blog et que je n'y pense pas plus que ça.

Contrairement à ses autres livres qui m'avaient fait réfléchir pendant un certain temps.

Je ne crie pas au scandale comme certains de ses lecteurs! Pour moi, ce n'est pas un mauvais roman, je pense qu'elle a essayé autre chose, sans trop le réussir. Et quelque chose me dit que le prochain de ses romans sera à nouveau excellent.