29 novembre 2012
Les morsures de l'ombre, Giébel Karine ****
Il est de ces romans qui ne sont pas des chefs d'oeuvre mais qui malgré tout nous marquent. On referme le livre en se rendant compte qu'on a oublié de respirer lors de la lecture des dernières pages. Et le souffle nous manque, le diaphragme est paralysé sous le choc du dénouement final.
Il est extrêmement intéressant de voir la progression littéraire de Karine Giébel. Dans Terminus Elicius, elle s'essaie au polar, dans Les morsures de l'ombre, elle se déleste de sa candeur et s'attaque à la cruauté.
Bien sur, Meurtres pour rédemption est l'accomplissement de son évolution.
Je salue cette écrivaine qui a un style bien à part et qui n'a pas peur d'aller au fond des choses, elle arrive si bien à me manipuler moi, pauvre lectrice égarée.
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