La femme qui tremble, Siri Hustvedt ***
Me voilà transportée dans mes souvenirs d'étudiante, sur les bancs de la fac de psycho, en cours de neuropsychologie.
Moi qui croyais lire un roman me suis trouvée face à un essai, un recueil de données psychiatriques, psychologiques, psychanalytiques. Un travail minutieux qu'a fait Siri Hustvedt, en désarroi face à sa maladie des nerfs.
Quelques temps après la mort de son père, elle doit prononcer un discours en sa mémoire et c'est à ce moment que se produisent les tremblements qui vont parcourir son corps, sans que ça n'altère son élocution.
Paniquée par ce phénomène elle entreprend un travail de recherche scientifique autour de l'hystérie, des neurosciences, de la pharmacologie.
Je ne peux pas vraiment évaluer cet ouvrage dans le sens qu'il semble être davantage un travail de scientifique qu'un roman.Tout y est clair, et ses recherchent évoluent en même temps que son histoire personnelle.
Il semble que l'auteur a dépassé ses craintes en se plongeant dans des recherches assidues, ce qui lui a permis de sublimer ses angoisses.