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31 octobre 2014

Sauf quand on les aime, Frédérique Martin, ****

sauf

L'auteure de Le vase où meurt cette verveine est décidément très attachée à l'alternance des sentiments extrêmes: la violence et l'amour, la brutalité et l'amitié, la haine et la solidarité.

Ici, nous sommes dans une petite fable sociale, la vie d'aujourd'hui, chez les écorchés vifs mais qui ont de grands coeurs.

Kader, Juliette et Claire vivent ensemble en colocation. Un jour Claire ramène Trisha, jeune femme black qu'elle vient de rencontrer dans le métro après une altercation avec un jeune délinquant. Leur vie n'est pas facile, la vie ne les a pas forcément gâtés et le monde du travail est celui d'en ce moment: dur.

Les bons sentiments sont toujours présents comme dans son précédent ouvrage, c'est limite énervant. Ce ton endort doucement. Et c'est dans cet état qu'on est le plus sensible à la soudaine brutalité des faits qui peuvent se passer dans la vie, dans les livres.

L'auteure joue avec nous. Malgré tout son roman est plein d'humanité et les protagonistes s'accrochent, malgré un passé et un présent assez pessimiste.

"Se répéter qu'il y a tout à craindre des gens et des jours, des jours et des gens, sauf quand on les aime."

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