Jusqu'à ce que la mort nous unisse, Karine Giebel, ****
Ce roman à suspense se passe au lac d'Allos et dans ses environs. Je connais assez bien l'endroit et j'avais du coup l'impression d'y être.
Ca m'arrive rarement. Du coup j'ai trouvé la lecture assez "conviviale".
L'intrigue n'est pas très originale: une disparition d'un garde du parc du Mercantour. Les autorités classent le décès comme un accident, mais son meilleur ami et une gendarme fraîchement arrivée font leur enquête en parallèle.
Dans ce roman, pas d'enfermement, mais une constante oppression.
Quand on connaît l'auteure, on sait que les happy end ne sont pas sa prédilection, donc le suspens nous tient en haleine jusqu'au bout.
Elle sait parfaitement mêler l'amour, l'amitié, la peur, la haine et la mort. L'écriture est fidèle à l'auteure: percutante, phrases courtes, mots chocs.
C'est grâce à ce style inimitable que s'estompe la pâleur de l'intrigue.
Un petit livre bien sympathique qui rappelle les vacances.